Je suis un(e) électron libre. Mon âge et mon sexe n’ont pas d’importance.
Je suis né(e) sur terre, dans un pays riche, à une époque où tout commence à être possible, tout et n’importe quoi. J’ai grandi(e) dans une « ville nouvelle » française de banlieue parisienne, magnifique création de cette glorieuse époque. Je n’aime pas ce monde ou je suis né(e). Je n’aime pas ce monde où j’ai grandi(e).
J’aime les belles choses. J’aime regarder la nature. j’aime son chaos, ses couleurs, ses formes, sa lumière, sa liberté. J’aime le lierre qui attaque une ruine, j’aime la vision des tags et des graffs sur les constructions humaines. J’aime le contraste. J’aime la beauté des premières écritures, les calligraphies arabes et orientales, les motifs tribaux quelques soient leurs époques et leurs lieux. J’aime les énergies de la forêt, de la rivière, de l’océan, du vent, de la pluie. J’aime les choses vraies.
Je cherche à faire de belles choses. Je n’y arrive pas toujours, mais j’y travail. Ce que je fais, je le fais parce que cela m’amuse, m’intéresse, me procure du plaisir.
Avec la calligraphie -mes écritures magiques-, je cherche à écrire ce que je n’arrive pas à dire avec le langage que l’on m’a donné à la naissance. Je cherche à me débarrasser de cette langue dont on à tout fait pour me dégoûter à l’école. Le langage est une force, mais aussi un poids. La liberté d’expression ne peut pas exister dans un langage qui à autant de règles que d’exceptions. Un langage qui ne pardonne pas les fautes, les erreurs. Un langage qui ne laisse aucune place à l’instinct.
Avec la photo, je cherche à garder en mémoire ce que je vais finir, tôt ou tard, par oublier. Tout ce qui me touche et que je ne veux pas perdre. Tout ces moments que je voudrais faire durer pour toujours. Tout à une fin, et pourtant je veux que cela dure, je veux garder une trace. Je veux aussi en laisser une, si possible.
Je ne sais pas encore pourquoi je fait des assemblages avec des crânes trouvés d’animaux mort. Ni pourquoi je fait des arbres à rêves. Ou peut-être que si. Peut-être que quand l’humanité aura brûlée tous les arbres, toute la végétation, toute vie. Peut-être qu’il ne restera plus que les Arbres à rêves. A jamais sous nos yeux, ils nous rappellerons ce que nous avons détruit et perdu.
Mon univers vous intéresse ?
Vous avez un projet ?
A bientôt, Florent